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Le premier jour du mois est, comme à l’accoutumée, marqué par une série de nouveautés.
La hausse de 2 % du smic, annoncée par le premier ministre, Michel Barnier, dans son discours de politique générale le 1er octobre, entre en vigueur ce vendredi 1er novembre. Le montant brut horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance passe ainsi à 11,88 euros (8,99 euros à Mayotte). Le montant mensuel net (hors Mayotte) croît, de 1 398,69 euros à 1 426,30 euros.
Le smic avait été revalorisé de 1,3 % en janvier. Il ne doit pas évoluer en janvier 2025, le relèvement de novembre étant appliqué par anticipation.
Cette mesure engendre une augmentation de 6 centimes d’euro du minimum de traitement des agents publics (ils ne peuvent être payés sous le smic), qui devrait concerner environ 230 000 personnes, a annoncé la direction générale de l’administration et de la fonction publique à l’Agence France-Presse.
Les retraites complémentaires des salariés du privé, versées par l’Agirc-Arrco, augmentent également le 1er novembre, de 1,6 %, contre 4,9 % en 2023.
Ainsi en a décidé le conseil d’administration du régime, se basant sur une règle inscrite par les partenaires sociaux, copilotes de l’Agirc-Arrco, dans un accord d’octobre 2023. Ce texte stipule que l’évolution des pensions doit être égale à l’inflation moins 0,4 point de pourcentage (sans pouvoir être négative). Mais le conseil d’administration peut décider d’une revalorisation légèrement supérieure au résultat du calcul.
Cette année, le calcul s’est basé sur une évolution des prix (hors tabac) pour 2024 prévue par l’Insee à 1,8 %, diminuée de 0,4 % en application de l’accord de la fin de 2023. Le conseil d’administration a choisi de majorer le résultat de 0,2 point, d’où la revalorisation de 1,6 %. L’Agirc-Arrco précise que cette hausse coûtera 1,6 milliard d’euros en année pleine.
Quant aux pensions de base des salariés, elles ont été revalorisées de 5,3 % en janvier. La date de la prochaine hausse reste incertaine, le gouvernement ayant proposé de la reporter au 1er juillet 2025 dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, sauf, éventuellement, pour les petites pensions.
Ce 1er novembre est par ailleurs le premier jour de la trêve hivernale, qui s’achèvera le 31 mars 2025.
« Pendant cette période, les fournisseurs d’énergie ne peuvent pas faire procéder à l’interruption de la fourniture d’électricité et de gaz naturel de leurs clients particuliers, pour leur résidence principale, au motif d’un impayé », explique le médiateur national de l’énergie. Les réductions de puissance demeurent possibles, sauf pour les bénéficiaires du chèque énergie (attention, si vous êtes dans ce cas, pour éviter une réduction de puissance, il faut envoyer une copie de l’attestation du chèque énergie à vos autres fournisseurs, ceux que vous n’avez pas réglés avec le chèque, précise le médiateur).
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